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Marion ZILIO
Membre du Conseil d'adminsitration de C-E-A

biographie


Vit à : Paris

Marion Zilio est critique d’art et commissaire d’exposition indépendante.

Docteure en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts de l’Université de Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, elle est l’auteure de Faceworld. Le visage au 21e siècle (PUF, 2018 ; Polity Press, 2020) et de Le Livre des larves (PUF, 2020). Elle a été enseignante  à l’Université de Paris 8 dans l’UFR Art, Philosophie et Esthétique et professeure invitée à l’École de Cinéma de Téhéran, afin d’animer un séminaire sur la critique et l’art contemporain.
Elle a participé à plusieurs ouvrages collectifs scientifiques, mais aussi à des monographies et des catalogues d’exposition. En tant que critique d’art, elle collabore régulièrement avec des revues spécialisées et a cofondé plusieurs espaces de critiques expérimentales.
Comme curatrice, elle a organisé des expositions en France et à l’étranger pour des galeries, des centres d’art, des fondations ou des institutions, parmi lesquels le lieu unique à Nantes (2018), le B’Chira Art Center en Tunisie (2018), Bandjoun Station au Cameroun (2017), la Villa Arson à Nice (2017), Le Carrousel du Louvre (2015)… En 2016, elle a été nommée directrice artistique des hors les murs de la Young International Art Fair, où elle travaillait en dialogue avec le réseau Marais Culture + (Musée Picasso, Archives nationales, Musée des arts et métiers, Maison européenne de la photographie, Musée Cognacq-Jay, Cité Internationale des Arts).

Membre du bureau de l’AICA France (secrétaire générale adjointe)
Membre du conseil administratif de C-E-A / Association française des commissaires d’exposition
Membre du comité de rédaction de la revue de critique d’art contemporain – Possible

Expositions


2021

19 novembre – 18 décembre / November – December
– Format Cabine, à l’invitation de l’atelier Le Midi, Centre Tignous d’Art Contemporain, Montreuil.
Artists : Elvire Blanc Briand, Léa Dumayet, Gaëtan Kohler, Emanuele Ravagnani, Morgane Porcheron, Paul Sauviron, Pauline Toyer.
>> Initiée par l’atelier Le midi, l’exposition Format cabine nous plonge dans les méandres d’un voyage, dont le périple se déploie selon la logique de son contenant : soit une valise de 55 x 35 x 20 cm. Modèle standard, s’il en est, la boîte prend en charge la logistique et les préoccupations des artistes. Elle relance, dans une époque marquée par l’arrêt, un élan dont on ne sait s’il est physique ou psychique.

2019

mars – juin / March – June
– Sortir de la guerre par la guerre, Victoire Thierrée, à l’invitation de Isabelle de Maison Rouge, Salon Turbulences.
>> Les oeuvres sélectionnées par 8 critiques d’art sont présentées on-line sur une plateforme numérique et IRL à l’occasion d’une exposition avec l’artiste.
Victoire Thierrée développe une démarche fondée sur les stratégies militaires de survie en milieu hostile. Sa démarche tend à recouvrer la place de l’humain et du corps à travers les choix esthétiques opérés par l’armée pour dépasser les limites de l’humain.

29-31 mars / March 29-31
– . . ., exposition personnelle de Haythem Zakaria, L’Antichambre Acte I à l’invitation de Alta Volta, Hôtel de la Nouvelle République, Paris.
>> Ni un salon, ni une exposition, c’est l’Antichambre, un évènement dédié au dessin et au prolongement du geste.
Les dessins réalisés au métronome de Haythem Zakaria se fondent dans le décor d’une chambre d’hôtel, dans une atmosphère sonore tout à la fois stridente et envoûtante. Le geste de l’artiste devient le prolongement de l’outil mécanique et de la métrique régulière. Peu à peu, le cerveau se libère et la répétition devient l’expression d’un moment de méditation.

2018

4 mai – 16 juin
– Darkroom in Use, solo show de Matthieu Boucherit à la Galerie Valérie Delaunay, Paris.
>> En transformant la galerie en laboratoire, Matthieu Boucherit déplace la darkroom vers un autre registre, non pas technique ou économique, mais clinique. La boite noire dont il s’agit de pénétrer le fonctionnement opaque concerne alors un autre appareil de traitement de la perception et de la mémoire…

28 avril – 16 juin
– B l ob !, Galerie Bertrand Grimont, Paris.
Artists : Vincent Mauger, Nelson Pernisco, Victoire Thierrée, Anne-Charlotte Yver.
>> Le blob n’est ni un champignon, ni une plante, ni un animal. II n’est pas mâle ou femelle, et a le choix entre 221 sexes. Les œuvres ont le caractère du blob, sans en être l’illustration. Elles s’animent, tout en restant inertes, colonisent en douceur les surfaces, visent l’adaptation à leur milieu pour mieux l’appréhender ou le reconfigurer.

10 – 28 février / February 10 – 28
– Avant la poussière, à l’invitation du projet Under The Sand, Lieu unique, Nantes.
Artists : Minhee Kim, Amélie Labourdette, Dominique Leroy, Wilfried Nail, Pascale Rémita, Benoit Travers.
>> Avant la poussière fait suite au dernier cycle de résidences du projet Under the Sand. Aux rythmes impactant d’une résidence sur un territoire inconnu, désireuse de découvrir les réalités enfouies sous le sable, succèdent d’autres logiques du regard, d’autres temporalités. Aux vestiges exceptionnels sont préférés les traces et les indices modestes d’une vie collective.

2017-2018

17 novembre 2017 – 30 juin 2018 / November 17, 2017 – June 30, 2018
– Newwwar. It’s Just a Game?, Fondation Barthélémy Toguo, Bandjoun Station, Cameroun.
Artists : Léa Belooussovitch, Matthieu Boucherit, Thibault Brunet, Nidhal Chamekh, Wanko Cubart, Alexandre d’Huy, Harun Farocki, Omer Fast, Mounir Fatmi, Thierry Fournier, Hortense Gauthier, Alain Josseau, Annick Kamgang, Léa le Bricomte, Émeric Lhuisset, Gastineau Massamba, Wilfried Mbida, Alioum Moussa, Massinissa Selmani, Victoire Thierrée, Barthélémy Toguo, Aurélien Vret, Charlotte Yonga.
Avec une performance de Christian Etongo et Gabriella Badjeck.
>> Newwwar. It’s just a Game? prend pour point de départ l’appareillage complexe qui soutient la visibilité de la guerre faisant d’elle un dispositif quasi fictionnel, où règne le fantasme, le jeu et la manipulation des affects.

2017

3-17 novembre
– Résidence de création Newwwar. It’s just a Game, Bandjoun Sation, Cameroun.

29 septembre – 25 octobre
– Metaxu. Le séjour des formes, B’Chira Art Center, Tunis, Tunisie.
Pour le projet Under the Sand #3, à l’invitation de Souad Mani et de Wilfried Nail.
Co-curating Fatma Cheffi.
Artists : Imen Bahri, Minhee Kim, Farah Khelil, Amélie Labourdette, Souad Mani, Wilfried Nail, Pascale Rémita, Ali Tnani, Benoit Travers, Haythem Zakaria.
>> L’exposition Metaxu présentée au B’Chira Art Center fait suite à la troisième résidence organisée par le projet Under The Sand dans la région de Gafsa. Elle prolonge les problématiques de la première exposition intitulée Nucléus qui s’est tenue en décembre 2016 à Nantes, lors du retour du premier volet de résidences.

11 – 24 mai
– Résidence de création Under the Sand, Gafsa, Tunisie.
>> Under the Sand est un projet de rencontres artistiques transdisciplinaires à dimension internationale qui s’inscrit dans la durée (2016 – 2018). Ce projet a pour ambition la valorisation du territoire de Gafsa situé aux portes du désert tunisien. Il crée des échanges entre des artistes tunisiens et des artistes français, au travers d’une suite de résidences et d’expositions en Tunisie et en France.

9 février – 30 avril
– Go Canny! Poétique du sabotage, Villa Arson x La Station, en partenariat avec Le Dojo et le magazine culturel la Strada, Nice.
Co-curating Nathalie Desmet et Eric Mangion.
Artists : Emilien Adage, Cécile Babiole, Babi Badalov, Fayçal Baghriche, Stéphane Bérard, Jeanne Berbinau Aubry, Claude Cattelain, Marc Chevalier, Nicolas Daubanes, franckDavid, DeYi Studio, Amandine Ducrot, IKHÉA©SERVICES, Jean-Baptiste Ganne, Dora Garcia, Alexandre Gérard, Cari Gonzalez Casanova, Raychel Carrion Jaime, kom.post, Laurent Lacotte, Maxime Marion & Emilie Brout, Marie-Ève Mestre, Simon Nicaise, Hervé Paraponaris, Jérôme Pierre, Julien Prévieux, Marie Reinert, Michaël Sellam, Marine Semeria, Charles Stankievech, State of Sabotage (SoS), Thomas with Olivier, et Yann Vanderme.
Ainsi qu’une carte blanche proposée par DISNOVATION.ORG : Morehshin Allahyari & Daniel Rourke, Zach Blas, Heather Dewey-Hagborg, Janez Janša, Janez Janša, Janez Janša, Labomedia, Julian Oliver, Gordan Savicic et Danja Vasiliev
>> L’exposition Go Canny! Poétique du sabotage se conçoit comme un manuel de sabotage, une sorte de guide d’actions directes qui propose aux visiteurs des recettes pour un changement social.

2016

– PUBLIC POOL #2 « les objets ont la parole », « De Néandertal à Cyborg », conférence-performée avec Benjamin Efrita / Du Tamagotchi à Germinoid, Auditorium – Cité internationale des Arts de Paris, le 6 décembre.

mars – octobre
– Direction artistique de la Young International ART FAIR, en collaboration avec le réseau Marais Culture + (Musée Picasso, Archives nationales, Musée des arts et métiers, Maison européenne de la photographie, le Carreau du Temple, Musée Cognacq-Jay, Cité Internationale des arts).

4 février – 28 mars
– TheSquareMeter, exposition personnelle de Luc Lapraye, Galerie Laure Roynette, Paris.
Co-curating Colette Poitevin.
>> Interrogeant le marché de l’art, l’exposition TheSquareMeter mime et mine les lois de l’offre et de la demande. Elle propose au spectateur une mise en abîme du dispositif marchand et de l’état psychologique du collectionneur.

2015

23 – 25 octobre
– Générescences, Carrousel du Louvre, Paris.
Co-curating Julien Verhaeghe.
Artists : Barberot Sylvain, Jennifer Caubet, Charlotte Charbonnel, John Cornu, Boris Lafargue, Nicolas Momein, Aurélie Mourier, Thomas Tronel-Gauthier.
>> Avec Générescence, les œuvres conquièrent l’espace de manière invasive de façon à le reconfigurer. Spaciovores, elles fonctionnent aussi par contaminations réciproques.

24 – 27 septembre / September 24 – 27
– Cannibalisme Animalisme, appartement privé, Boulevard Malesherbes, Paris.
Co-curating Julien Verhaeghe.
Artists : Ghyslain Bertholon, AJ Dirtystein, Cécile Hug, Inès Kubler, Frédérique Loutz, Erik Nussbicker, Lionel Sabatté, Barthélémy Toguo, Valérie Vaubourg, Elodie Wysocki.
>> Pour Cannibalisme Animalisme, les œuvres côtoient le mobilier d’un appartement bourgeois ainsi que les instruments d’un cabinet médical. Plongées dans une atmosphère tamisée, elles racontent leur propre histoire de la domestication, de pièce en pièce. Mises en scène, à la frontière du décoratif ou de l’utilitaire, les œuvres n’en exercent pas moins une perspective critique.

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