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Alexandre ROCCUZZO
Commissaire d'exposition - Directeur de structures culturelles - Conférencier

biographie


Vit à : Clermont-Ferrand

Alexandre Roccuzzo est commissaire d’exposition, historien de l’art, conférencier et directeur de structures culturelles (centre d’art contemporain, école d’art, etc.).

Après des études d’histoire de l’art, il obtient un Master « Art et Métiers de l’Exposition » à l’Université de Rennes 2. Il a réalisé à ce jour une trentaine d’expositions et donné plus d’une centaine de conférences en France et à l’étranger (Espagne, Canada, etc.). Il a travaillé au Centre d’Art Contemporain du Consortium à Dijon, a été directeur des centres d’art contemporain du Pays de Lorient  et le 19 CRAC à Montbéliard, et est actuellement directeur de l’École d’Art et du Conservatoire de Riom (au nord de Clermont-Ferrand).

Il est reconnu pour son engagement dans le monde de l’art contemporain et sa capacité à concevoir des projets favorisant le dialogue entre les artistes et le public. Son approche curatoriale s’inspire souvent de la notion de « site-specific », cherchant à adapter l’art à son contexte et à créer des expériences immersives pour les visiteurs tout en explorant les enjeux sociétaux et culturels de la création contemporaine. À travers ses expositions, ses conférences et ses projets de sensibilisation, il œuvre pour faire de l’art un vecteur de dialogue, d’inclusion et de transformation sociale.

Son concept de « Conférences sandwich » lancé en 2020 (des conférences de vulgarisation de l’histoire de l’art pendant la pause déjeuner) réunit chaque mois plus d’une centaine de personnes autour de questions telles que : L’art est-il frileux ? L’art roule-t-il à moto ? L’art est-il gastronome ? Ou encore, L’art est-il idiot ? Ces conférences se déroulent dans un cadre détendu, avec souvent des moments humoristiques qui dédramatisent la relation à l’art et en facilitent l’accès à tous.

Expositions (Sélection)


2025

L’ART HABITE-IL EN RÉGION? 

Avec : Auvergne-Rhône-Alpes : Anaïs Prouzet, 
Bourgogne-Franche-Comté : Cécile Maulini,  Bretagne : Julie C Fortier, 
Centre-Val de Loire : Ségolène Thuillart, Corse : Amalia Vargas, 
Grand Est : Léa Barbazanges,  Guadeloupe : Françoise Sémiramoth,  Guyane : Collectif Lova Lova,  Hauts-de-France : Alfonse, Paul et les autres, Île-de-France : Loïs Szymczack,  La Réunion : Esther Hoareau,  Martinique : Annabel Guérédrat, Mayotte : Mounir Allaoui,  Normandie : Héloïse Bariol,  Nouvelle-Aquitaine : Jean Bonichon, Occitanie : Agnés Fornells, Pays de la Loire : Julien Gorgeart, Provence-Alpes-Côte d’Azur : Léo Fourdrinier

Lors de ma première visite de l’espace atypique du Couvent des Cordeliers à Châteauroux, une image inattendue m’est venue à l’esprit. Cette chapelle, longue de 50 mètres pour seulement 10 mètres de large, dont les murs ne peuvent accueillir aucune œuvre, m’a immédiatement évoqué… une immense porte de réfrigérateur.
C’est sans doute le fait de devoir concevoir l’exposition en n’utilisant que le sol qui a transformé,dans mon imaginaire visuel, ce volume rectangulaire en une surface verticale familière. Et cette étrange analogie m’a ramené en un instant à un souvenir d’enfance : les magnets en forme de départements français, offerts dans les paquets de cordons bleus d’une célèbre marque agroalimentaire.

J’ai revu mon père tentant patiemment, malgré les pièces manquantes, de recomposer la carte de France sur la porte du frigo familial, pendant que, de mon côté, je m’amusais à tout mélanger (à son grand désespoir). Chaque magnet portait le nom de la ville principale du département, accompagné d’un pictogramme représentatif : un volcan pour le Puy-de-Dôme, un héron pour le Parc de la Brenne, dans l’Indre… Aujourd’hui, dans le cadre de mon travail de commissaire d’exposition et de conférencier, j’ai sillonné la France à la rencontre des artistes qui y vivent et y créent. Et une question m’a traversé l’esprit: À quoi ressemblerait une carte de France des artistes ?

Comment procéder si je devais choisir (comme pour les magnets) un seul artiste pour représenter chaque région ? Qui pour la Bretagne ? Pour la Guyane ? Est-ce que je connais quelqu’un dans les Hauts-de-France ? À Mayo$e ? Et pour l’Île-de-France, où tant d’artistes résident, comment trancher ? Je me suis pris au jeu. Et ainsi est née l’idée de cette exposition.

A travers un projet de scénographie original, le sol de l’exposition devient une carte sensible : chacune des 18 régions de France est symbolisée au sol par un revêtement découpé à sa forme , clin d’œil affectueux aux magnets de mon enfance. Sur chaque territoire, un artiste expose son œuvre, ou un ensemble d’œuvres. Ainsi se compose une carte de France artistique (la mienne!), composée à partir de choix subjectifs, personnels, assumés.

Il ne s’agit pas ici de dresser un panorama représentatif de toute la scène artistique régionale française, ni de proposer un classement. Ces choix ont été faits avec humilité, selon des affinités, des coups de cœur, des rencontres, des recommandations ou même des hasards. Ces artistes m’ont touché, intrigué, inspiré. C’est ce$e cartographie intime que je vous invite à découvrir, tout en vous laissant imaginer la vôtre. Car l’art français est assez riche et multiple pour que cette exposition puisse exister sous des milliers de configurations différentes.

Peinture, sculpture, céramique, photographie, vidéo, installation… Les 18 artistes réunis ici explorent des pratiques variées. L’exposition compose un paysage artistique pluriel, à l’image d’un pays aux identités entremêlées, changeantes, vivantes, et elle invite chacun à tracer sa propre carte.

Couvent des Cordeliers (Musée Bertrand) Châteauroux (36)
20 juin – 21 septembre 2025

 

 

REVOIR ANAÏS

Une exposition d’ANAÏS prouzet

La Chapelle – École d’Art de Riom
Riom (63)
15 février – 3 mai 2025

 

 

2024

COMBIEN DE GALETS POUR VOIR LE LIT D’UNE RIVIÈRE?

Une exposition d’Élisabeth Amblard

La Chapelle – École d’Art de Riom
Riom (63)
21 septembre – 23 novembre 2024

 

 

ECOS DEL ALMA

Une exposition de GEMMA ALPUENTE

Première exposition en France de l’artiste espagnole Gemma Alpuente dont le travail oscille entre peinture et sculpture.

La Chapelle – École d’Art de Riom
Riom (63)
15 juin  – 31 août 2024

 

 

LA NUÉE 

Une exposition de JEan Bonichon

Une installation monumentale imaginée et conçue spécifiquement pour l’espace de La Chapelle de l’École d’Art de Riom

La Chapelle – École d’Art de Riom
Riom (63)
10 février  – 11 mai 2024

 

 

2023

COHABITER 

Une exposition monographique d‘Annabelle folliet 

Exposition autour de la pratique photographique d’Annabelle Folliet à travers une scénographie pensé spécifiquement pour l’espace d’exposition.

La Chapelle – École d’Art de Riom
Riom (63)
6 octobre   – 23 décembre 2023

 

 

ABSURDE

Une exposition monographique de Sébastien Layral 

Une exposition placée sous le signe du Mythe de Sisyphe d’Albert Camus ou le peintre Sébastien Layral à peint en direct durant trois mois dans l’espace d’exposition.

La Chapelle – École d’Art de Riom
Riom (63)
24 Février  – 24 mai 2023

 

 

2022

DOUBLE

Une exposition monographique d’Hélène Latte

On pense souvent à tort que la peinture abstraite est moins construite, moins complexe que la peinture figurative. Comme s’il suffisait de jeter sur la toile formes et couleurs sans se soucier du résultat (certains le font, sans aucun résultat effectivement). Il n’en est rien, la peinture abstraite, surtout à composante géométrique (pour l’opposer à une abstraction expressionniste ou le geste est plus libre, plus rond, davantage soumis à des aléas) est un travail incisif, d’une précision redoutable et qui ne souffre aucune approximation. Je pense souvent en parlant d’abstraction à l’assertion latine « ordo ab chaos » (l’ordre naît du chaos). Si l’on se réfère à cette idée, dans le domaine de l’art, je pense que les peintres abstraits dominent complètement ce chaos. Et la peinture d’Hélène Latte illustre parfaitement ce chaos contrôlé, maîtrisé, de sorte à créer une certaine harmonie.

Car aussi déroutante puisse-t-elle-être pour l’œil, la peinture de l’artiste reste attirante. Ce n’est pas là sa seule contradiction. Gardons à l’esprit que le travail de peintre, n’est pas un travail de séduction. C’est une croyance bien ancrée, mais il faut tordre le cou aux idées reçues. La peinture n’est pas une décoration et elle s’encombre autant de la notion de beauté qu’un triathlète d’une chaise longue. C’est pour cela que j’insiste sur le côté grinçant des toiles d’Hélène Latte. On peut produire des images sans chercher à séduire absolument et avoir tout de même un résultat d’une beauté certaine. J’aurais presque envie de dire une beauté brute, grinçante. On est ici dans une esthétique de la dissonance, ou l’organique lutte contre la mécanique et le digital contre le numérique. C’est une peinture qui met le spectateur à distance et qu’on ne peut finalement jamais saisir complètement. On parle souvent de certaines œuvres d’art comme des artefacts qui posent des questions (et qui n’apportent, d’ailleurs, jamais de réponses). De fait, il me semble que la peinture d’Hélène est plus une énigme qu’une question.

La Chapelle – École d’Art de Riom
Riom (63)
8 octobre – 17 décembre 2022

 

 

2020 -2021

Ouverture(s)

Avec : Julia Huteau, Ann Veronica Janssens, Cathy Jardon, Thierry Liégeois, Gabriel Maffeis, Angélique Pichon, Samuel Rousseau, Samon Takahashi

Exposition d’ouverture du nouvelle espace d’exposition de l’École d’Art de Riom. L’exposition proposait une ouverture sur l’art contemporain en montrant différentes techniques d’artistes de plusieurs générations.

La Chapelle – École d’Art de Riom
Riom (63)
3 octobre 2020 – 3 janvier 2021

 

 

2017

Ce matin le soleil ne s’est pas levé

Avec : Pierre Belouin, Samuel Buckman, Laura Haby, Patrick De Keyser Nino Laisné, Edouard Levé ,Claude Lévêque, Virginie Marnat, ,Julien Prévieux, Anri Sala et Tomi Ungerer

Cette exposition fut une tentative de comprendre une certaine trajectoire de l’art contemporain, qui a comme mise en avant-garde de l’esthétique ce qui doit bien être appelé une série d’actes dépressifs : qui expriment les états de dépression, l’ennui qui l’englobe, l’immobilité, les ruptures communicationnelles, la perte de plaisir, le retrait de la capacité à se souvenir, à se projeter, à rêver, le désir et les fantasmes. Ces traits définissent non seulement les sujets (personnages, individus, artistes, interprètes ou performers) étant mis en scène dans l’œuvre d’art, mais sont également perceptibles dans la structure formelle de l’œuvre – dans le ralentissement, dans l’immobilité, l’opacité et la répétition de l’image -, par lesquels une perte du sens du temps et du rapport aux autres, englobent la relation entre le spectateur et la représentation.

Galerie du Granit
Belfort (90)
14 janvier – 21 mars 2017

 

 

2016

Appels

Avec : Vincent Beaurin, Ludmilla Cerveny, François Génot, Corentin et julien Grossmann

« Concevoir une première exposition de groupe telle que je la souhaitais, fut une expérience des plus excitantes. Jamais je ne suis parvenu à quitter “mon point de vue d’artiste” et c’est cette position singulière “d’artiste-commissaire” parfois ambiguë que j’assume pleinement.» Corentin Grossmann

Galerie du Granit
Belfort. (90)
Du 5 novembre au 17 décembre 2016

 

 

Zones troubles

Avec : Karmelo Bermejo, Estelle Fredet, Thomas Mailaender, Michèle Waquant

L’exposition explore des zones troubles de notre monde et notre société à travers trois crises majeurs du XXIème siècle : immigration, écologie et économie. Les artistes ici présentés portent un regard sur ces trois aspects tragiques de notre quotidien sous des formes poétiques, ironiques, ou humoristiques. Leur regard ne se fait jamais moralisateur et en aucun cas ne porte de jugement. Pourtant il ya des partis-pris dans leurs œuvres : Thomas Mailaender nous parle de l’exil et du retour au pays, à travers un néon détournant les codes des règles de sécurité ; et à travers des « portraits » dans une tradition de la photographie objective (école de Düsseldorf) de ces « Voitures cathédrales » qui repartent « au pays » le temps d’un été. Estelle Fredet, elle, nous parle de la frontière perméable dans un sens et infranchissable dans l’autre, entre le Mexique et les Etats-Unis. Karmelo Bermejo joue des frontières entre économie et économie de l’art, à travers la vidéo d’un feu d’artifice tiré à l’occasion de la clôture de Art Basel Miami. Et enfin Michèle Waquant déploie une immense frise poétique évoque l’ensemble des recherches effectuées par l’artiste la réalisation d’un moyen-métrage intitulé « Le génie, la bombe ou la lune. » qui devait en partie être tourné aux alentours de la centrale nucléaire de Paluel.

École d’art G.Jacot
Belfort (90)
Du 26 avril au 4 juin 2016

 

 

2015

FGW

Avec :  Olivier Filippi, Karlos Gil, Michèle Waquant.

Ces trois expositions réunissaient trois artistes : trois pratiques, trois générations et trois nationalités. Trois artistes qui tissent un lien transitoire entre abstraction et figuration, dans une certaine approche du minimalisme des moyens et de l’économie des effets. Les expositions se proposaient comme un moment de méditation, de contemplation, lente et nécessaire face à l’ultra accélération des informations du monde contemporain.

Trois univers aussi, où se mêlaient : l’artifice à travers les peintures et dessins abstraits de Filippi, monde clos de la couleur ; le technologique avec les œuvres de Karlos Gil qui offrent des solutions matérielles à des besoins immatériels ; et la nature avec Michèle Waquant qui passe inlassablement du paysage au tableau de paysage dans ses œuvres.

Le 19, Crac
Montbéliard. (25)
6 mars – 8 mai 2016

 

 

EXPOSITION FÉLINE

Avec :  Augustin Rebetez et Noé Cauderay

Augustin Rebetez est né en 1986, il vit et travaille à Mervelier en Suisse. Il est photographe, dessinateur et produit des installations. Augustin Rebetez est un touche à tout, rapide et boulimique de travail.

Noé Cauderay est né en 1981 à Lausanne (Suisse). Il a étudié à l’école de photographie de Vevey en Suisse. Il y rencontre Augustin Rebetez avec lequel il collabore sur de nombreux projets.

Centre d’art contemporain du Pays de Lorient
Pont-Scorff (56)
10 octobre – 24 décembre 2015

 

 

Mutations – Mises en forme

Avec Pablo Siquier, Marie Voignier et Vassilis Salpistis.
Co-commissariat avec Philippe Cyroulnik.

L’exposition Mutations – Mise en forme propose des œuvres qui dans leurs spécificités interrogent nos liens au réel et à sa représentation. Elles questionnent les champs urbain et culturel mais aussi les concepts d’espace et de temps qui leurs sont inhérents. Cette exposition est le fruit d’une collaboration entre l’Université de Franche-Comté (Service Sciences arts et culture) et le 19, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard. La conception de cette exposition fait l’objet d’un projet tuteuré regroupant des étudiantes de la Licence professionnelle Métiers de l’exposition et technologies de l’information de l’Université de Franche-Comté.

Pablo Siquier, figure majeure de la scène artistique argentine et latino-américaine réalisera au Gymnase un dessin mural monumental en noir et blanc de plus de dix mètres. Il puise des éléments d’un vocabulaire formel dans une réalité urbaine marquée par sa dissolution dans le procès généralisé de sa numérisation. Ces éléments sans pour autant reproduire le réel, l’incorpore dans des compositions qui semblent se déployer entre réseau et labyrinthe, structure et chaos. Chez Pablo Siquier, l’œuvre inscrit en elle la ruine des utopies moderniste. Marie Voignier est une artiste vidéaste française déjà très reconnue sur la scène européenne qui s’intéresse à l’interaction entre le réel et la fiction, l’histoire et le mythe. Elle aime traquer les histoires oubliées dans des lieux atypiques. Et Vassilis Salpistis , peintre d’origine grecque travaillant à Paris a régulièrement fait des incursions dans la vidéo ou la sculpture, et initié des collaborations avec d’autres artistes. Avec Marie Voignier, ils présenteront deux œuvres : “Un par un ”, un film-essai de 15 minutes réalisé à Athènes et explorant la notion de mythe contemporain qui mélange les temps et les lieux, les registres et les références, et “19 montages”, œuvre constituée de morceaux de roches et céramiques qui propose différentes hypothèses d’empilement visant à donner d’autres formes concrètes aux propositions que l’on trouve dans une gravure de Goethe, “Chaos rocheux de Luisenbourg ” datant de 1785. “19 montages ” tente d’extraire du geste romantique de Goethe la puissance de l’imaginaire portée par le dessin. A travers ces œuvres, se décline une pensée du temps et de ses incidences sur les formes.

Le gymnase – espace culturel
Besançon (25).

Du 17 janvier au 15 mars 2015

 

 

Le dessin

Avec Adel Abdessemed, Virginie Barré, Pierre Budet, Camille Girard et Paul Brunet, Corentin Grossmann, Cédric Guillermo, Joachim Monvoisin, Arnaud Rochard, Marie Theurier, Charlotte Vitaioli.

En 2015, l’Art Chemin Faisant explorera
une technique que l’on dit oubliée et perdue
et qui pourtant est plus vivante que jamais : le dessin. L’idée d’intégrer le patrimoine, l’architecture du parcours dans une recherche expérimentale contemporaine du dessin sont deux éléments essentiels de notre approche de cette technique dans le choix artistique
des projets de l’Art Chemin Faisant.
Seront exposés des artistes dont une des pratiques consiste à dessiner. Du dessin minimaliste au dessin numérique en passant par le dessin du tatouage et l’installation dessinée, toutes les facettes du dessin contemporain seront explorées…

Centre d’art contemporain du Pays de Lorient
Pont-Scorff (56)
Du 21 juin au 20 septembre 2015

 

 

Coplas populares – ¡Giro final!

Une exposition monographique de Nina Laisné.

Que ce soit par la réalisation de films, d’installations vidéos ou de photographies, les oeuvres de Nina Laisné proposent une approche métissée du langage cinématographique et des musiques traditionnelles. Autant musicienne qu’artiste visuel, elle puise dans le répertoire folklorique tout le potentiel d’une fiction.Ses images sont le résultat d’une esthétique minutieuse, toujours empreintes d’une certaine étrangeté. Des enfants confrontés à leur propre image costumée. Des témoignages chantés qui resteront anonymes. Des instants suspendus
où la connexion est rompue. Une manière d’interroger la narration, le rythme des images, leur tempo.
Si l’installation vidéo Esas lagrimas son pocas tente de saisir le lien encore existant entre les musiques traditionnelles et une nouvelle génération d’enfants issus de familles hispanophones, elle participe aussi d’une recherche plus large. Derrière ce dispositif de casting, Nina Laisné révèle la mise en scène factice d’un plateau de tournage, déconstruit
l’artificialité de l’émotion et joue avec la place du spectateur. elle se plait à créer des situations intermédiaires, où fiction et réel entretiennent une relation trouble. Une exposition à plusieurs voix.

Cette exposition trouve un écho au centre d’art image/imatge d’Orthez avec Coplas populares — ¡Adentro!, présentée du 13 février au 2 mai 2015.
Elle a été réalisée en partenariat avec Chambre 415. image/imatge centre d’art contemporain d’Orthez (Béarn) et la Casa Argentina de Paris.

Centre d’art contemporain du Pays de Lorient
Pont-Scorff (56)
Du 27 mars au 24 mai 2015

 

 

2014

Jeunes seigneurs

Avec :  Cathy Jardon, Hugo Schüwer boss, Christophe Baudson et leurs invités (Jason Gubbiotti, Jane Harris, Cécile Meynier).

Cette exposition dont le titre emprunte à la chanson éponyme du groupe punk français , La Souris Déglinguée , de 1987 présentera une certaine vision de la peinture d’aujourd’hui à travers 3 jeunes artistes choisis pour leurs pratiques communes et pour le lien qu’ils entretiennent entre eux : Hugo est ami avec Cathy, Cathy connaît bien Christophe et Hugo et Christophe ne demandent qu’à se rencontrer. Tous sont peintres, et tous tentent de répondre aux éternelles questions de la peinture. Les peintres ont de tout temps été les seigneurs de l’art et nous nous attacherons à montrer ici une peinture ultra-radicale quoique déjà dépassée : la peinture géométrique abstraite dans laquelle officie les trois jeunes gens. Autour de ces trois peintres, nous ferons un état des lieux de la crise de la peinture et de son renouveau, de sa mort et de son éternelle renaissance. En somme, encore une exposition de peinture!

Centre d’art contemporain du Pays de Lorient
Pont-Scorff (56)
Du 19 octobre au 28 décembre 2014

 

 

Le rire, un parcours jaune

Avec : Julien Bismuth, Pauline Boudry et Renate Lorenz, Jean-Yves Brélivet, Marcel Broodthaers, Vincent Carlier, Claire Dantzer, Jean-Louis Costes, Eric Duyckaerts et Jean-Pierre Khazem, André Fortino, Binôme Lambda, Louise Lawler, Thierry Liégeois, Joachim Monvoisin, Grégoire Motte, Hervé Le Nost, Présence Panchounette, Justine Pluvinage, Eléonore Saintagnan, Taroop & Glabel, Winshluss.

Co-commissariat avec Léo Guy-Denarcy.

À l’occasion de la 16e édition du parcours L’Art chemin faisant, nous avons souhaité remettre en scène cette étrange épidémie de fou rire sur le territoire du Pays de Lorient. En effet, si le rire est un élément sonore envahissant, et riche d’un très fort potentiel, force est de constater qu’il est rarement présent dans les musées et les expositions. Nous prenons donc, à cette occasion, un épicentre, un flux et un instant T pour retranscrire son évolution au sein d’un parcours jaune. De même, les vingt artistes qui participent à ce cheminement se font les multiples vecteurs de sa diffusion par diverses formes plastiques, contagieuses.

Si le rire est épizootique (communicatif), il peut se montrer également monstrueux, sensationnel et parfois repoussant. Son appréhension collective s’élabore dans un discours sur l’hilarité et parfois sur l’humour. Sa force d’expansion reste un mystère.

Centre d’art contemporain du Pays de Lorient
Pont-Scorff (56)
Du 22 juin au 21 septembre 2014

 

 

L’avant-garde est elle (toujours) bretonne?

Avec : Virginie Barré, Jocelyn Cottencin, Antoine Dorotte, Laurent Duthion, Julie C Fortier, Benoît-Marie Moriceau, Samir Mougas, Bruno Peinado, Loïc Raguénès.

Cette exposition prenait comme point de départ l’exposition “L’Avant-garde est-elle bretonne ?” ayant eu lieu en 1998 au FRAC Bourgogne à Dijon, organisé par Emmanuel Latreille, et présentant 9 artistes alors répertoriés comme l’Avant-garde bretonne (Villéglé, Zérah, Mahé, Hains, Brelivet, Rivet, Tremorin, Le Bozec, Lemée). Il ne s’agissait pas, ici, de réactiver cette exposition mais plutôt de lui rendre hommage et de l’actualiser en tentant à nouveau de répondre à la question provocatrice du titre. Nous avons fait ici le tour (forcément subjectif et non exhaustif) d’une possible création d’Avant-garde en Bretagne en exposant à nouveau 9 artistes de la nouvelle génération, vivant et travaillant en Bretagne. 9 artistes ayant pour point commun des recherches tournées vers l’image et ses modes de production possibles dans notre société actuelle.

Centre d’art contemporain du Pays de Lorient
Pont-Scorff (56)
Du 10 janvier au 21 février 2014

 

 

2013

Monte le son 

Avec : Rémy Jacquier, Vasco Araujo, Vincent Menu, Christian Marclay, Eric la Casa & Michaële Andréa Schatt, Agathe Pamart, Blandine Brière, Mathieu Desailly, Jean-Baptiste Moreira Bessa, Maude Marchal, Adrian Piper, David Renault, et les étudiants de l’EESAB Lorient et de l’ENSA Nantes.

Parcours d’art contemporain de 8 km dans le patrimoine naturel et historique de Pont-Scorff sur le thème du son dans l’art,

Centre d’art contemporain du Pays de Lorient
Pont-Scorff (56)
Du 22 juin au 23 septembre 2013

 

 

2010 - 2014

Projet d’exposition FRENCH ALPS
pour le collectif Art Altitude aux Arcs

Le projet d’exposition FRENCH ALPS imaginé pour le collectif Art Altitude montrait pour la première fois des œuvres d’art contemporaines et de design en pleine montagne, sur le massif des Arcs.

Le programme de l’exposition était de mêler art et sport, nature et culture dans un espace grandiose, ou comment voir la montagne comme un musée à ciel ouvert.

Bourg Saint-Maurice – Les Arcs (73)
2009 – 2014

 

 

2010

21000 1ére biennale d’art contemporain et de design de la ville de Dijon

Avec : Muriel Carpentier, Ange Lyne Janssen, Juliette Laval, Delphine Merle, Lilian Bourgeat, Vincent Carlier, Carlos Castillo, Grégoire Faugeras, Thomas Fontaine, Raphaël Galley, Christiane Geoffroy, Esther Hoareau, Olivier Lecreux, Fiona Lindron, Frédéric Lormeau, Isabelle Ménetrier, Ida Tursic & Wilfried Mille, Annelise Ragno, Loïc Raguénès, Pierre Ravelle-Chapuis, Jocelyn Saint-André, Fréderic Sanchez, Edwige Simonin, et Olivier Vadrot.

Première biennale d’art et de design de la ville de Dijon sous formes de ballade dans la ville entre lieux privés et espaces publics.

Divers lieux
Dijon (21).
Du 7 octobre au 13 octobre 2010

 

 

2008

Snap!

Exposition autour des pratiques photographique de l’artiste suisse Christian Marclay.

Co-commissariat MAE Art et métiers de l’exposition

Galerie Art & Essai, université de Rennes 2
Rennes (35).
Du 8 mai au 17 juin 2008

 

 

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