Vit à : Paris , France
Née à Guatemala ciudad, Guatemala
Vit et travaille à Paris. Curatrice, critique d’art et poète
Membre de l’AICA-France et C-E-A / Association française des commissaires d’exposition
Elle pense, organise et produit des d’expositions intellectuelles et éminemment sensibles depuis plus de douze ans.
Depuis 2013, ses projets (au Palais de Tokyo, au CRAC Alsace à Altkirch, au Centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac, aux Bains douches à Alençon, aux galeries Air de Paris et Marcelle Alix à Paris…) prennent souvent pour point de départ la littérature et cherchent à éclairer les pratiques artistiques contemporaines les plus diverses et les urgences du présent d’une autre lumière.
Ana Mendoza Aldana accorde une place particulière aux questions et pratiques féministes et queer, ainsi qu’à la peinture.
À partir de 2024, elle développe une nouvelle forme de critique d’art empruntant ses jeux typographiques, et ses formes musicales et narratives à la poésie. Cette forme expérimentale permet une association libre d’images, de rythmes, de sons et d’expériences personnelles partagées en lien avec les œuvres présentées.
Après dix ans d’expérience œuvrant en tant que directrice au sein de galeries ayant fortement marqué le paysage artistique français et international (Triple V, Air de Paris), elle a travaillé pendant plus de trois ans en tant que responsable de la recherche curatoriale au Centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac où elle a pensé et organisé « La Fugitive », une exposition sur l’identité lesbienne et queer inspirée du personnage d’Albertine (« À la recherche du temps perdu », Marcel Proust).
En 2024, elle a été sélectionnée pour participer au Visitor Programme de Phileas – the Austrian Office for Contemporary Art en collaboration avec Trampoline à Vienne et Salzbourg.
Elle est régulièrement invitée à présenter ou à publier son travail de curatrice, de critique d’art et de recherche, dont, à l’École des Beaux-Arts de Paris, à la Bibliothèque Kandinsky – Centre de recherche du Musée national d’art moderne, à l’École du Louvre, au M HKA – Museum of Contemporary Art à Anvers, et au Centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac, entre autres.
« L’amitié, ce tremble », au CRAC Alsace à Altkirch et au Centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac.
Exposition sur les liens affectifs, et sur comment ceux-ci affectent nos manières de penser des projets artis-tiques et nos modes de vie, avec Boris Achour (avec Émilie Renard), Noémie Bablet, Caroline Bachmann, Anna Byskov (avec Bertil Byskov, Margaret Byskov, Camila Farina et Sophie Lamm), Thomas Cap de Ville, Caretto & Spagna, Lola Gonzàlez, Donna Gottschalk, Tom Hallet, Eric Hattan (avec Silvia Bächli, Rut Himmelsbach, Guido Nussbaum, Hannah Villiger et Anna Winteler), Dorothy Iannone et Sarah Pucci, Youri Johnson, Edit Oderbolz, Hatice Pinarbaşi (avec Aram Abbas, Zahna Siham Benamor, Hugo Ferretto et Elif Pinarbaşi), Marthe Ramm Fortun, Marnie Slater (avec Robin Brettar, Matilda Cobanli, Judith Geerts, Jessica Gysel, Katja Mater et Clare Noonan) et Sarah Tritz. En co-commissariat avec Claire Le Restif, Sébastien Martins, Richard Neyroud and Elfi Turpin.
« La Fugitive », Centre d’art contemporain d’Ivry — le Crédac, Ivry-sur-Seine
D’après le personnage d’Albertine dans « À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust, une exposition comme un portrait fictif explorant l’identité lesbienne et queer, avec Chantal Akerman, Mélissa Boucher, Pauline Boudry / Renate Lorenz, Cécile Bouffard, Anne Bourse, Marc Camille Chaimowicz, Jean de Sagazan, Marcel Devil- lers, Tirdad Hashemi et Soufia Erfanian, G.B. Jones, Ana Jotta, Marie Laurencin, Autumn Ramsey, Lena Vandrey, et Zoe Williams.
« El oro de los tigres », Air de Paris, Romainville
Une exposition en hommage aux écrits de Jorge Luis Borges, à sa cécité partielle (qui ne lui permet de voir que le jaune) et à la couleur jaune, en résonance aux crises écologiques et sociales qui secouent le monde en fin d’année 2019, avec Evgeny Antufiev, Lucy Bull, Horia Damian, Louise Giovanelli, Rodrigo Hernández, Lin May Saeed, et Jill Mulleady.
« La réalité viscérale », Les Bains douches, Alençon
Une exposition construite comme une histoire d’amitiés, de poésie et de fiction à partir de « Los detectives salvajes » de l’écrivain chilien Roberto Bolaño, avec Mélissa Boucher, Corentin Canesson, Mirak Jamal, Sarah Pucci, Camila Oliveira Fairclough, Sarah Pucci, et une performance de l’auteur Josselin Ménage
« Monstres et Madones », Triple V, Paris
Une exposition sur le sublime basée sur l’œuvre photographique de William Mortensen (1897 – 1965), mêlant terreur et érotisme, avec Mélissa Boucher, Victor Man, Blair Thurman, et Céline Vaché-Olivieri
« The Floating Admiral », Palais de Tokyo, Paris, 2013, projet sélectionné pour la saison « Nouvelle vagues »
Avec en invité, le collectif de commissaires d’exposition Cartel de Kunst (dont je faisais partie), une exposition reprenant l’écriture collective du polar éponyme (signé par Agatha Christie, entre autres), sur la question de la mort de la peinture suivant le jeu du cadavre exquis. Chaque commissaire d’exposition intervenant avec un·e artiste, sur un chapitre, afin de répondre à l’idée de la mort de la peinture.
Avec Francis Alÿs, Isabelle Cornaro, Hans-Peter Feldmann, Nicolas Floc’h, Mario García Torres, Germain Hamel, Nathan Hylden, Zhanna Kadyrova, Kitty Kraus, Hugo Pernet