Vit à : Paris
En tant que commissaire d’exposition, Anouk Lederlé s’est attachée à promouvoir de jeunes artistes encore étudiants en répondant à un appel à projet lancé par la Galerie Pygmalion de Timisoara (« Mai incearca- Essaye encore ! », une carte blanche – première expérience – pour s’émanciper et exposer dans un lieu public http://subversiv.info/institutul-francez-timisoara-va-invita-la-expozitia-multimedia-mai-incearca/).« Tout ce qui brille » était une exposition-intervention réalisée par Pusha Petrov, artiste multimédia à l’Institut français de Timisoara (http://www.pushapetrov.com/new-gallery-2/). Tisser des liens, bâtir des ponts, c’est aussi ce qu’Anouk Lederlé a cherché à façonner en invitant la photographe française Sophie Zénon pour un solo show à la Galerie Jecza de Timisoara. « Ad vitam » a été l’occasion de présenter la série de l’homme-paysage enrichie d’une première installation, re-visitant l’histoire familiale de l’artiste, une évocation poétique de l’exil (https://www.sophiezenon.com/single-post/2016/06/09/AD-VITAM-Exposition-%C3%A0-la-galerie-Jezca-Roumanie).
Consultante pour différents projets d’exposition, elle a identifié des artistes et contribué au catalogue du Festival du Dialogue du Danube organisé par la Galerie Bel Art de Novi-Sad (Serbie) en septembre 2016 (http://danubeartfest.org/programme-2016/), elle a fait le travail de repérage et de sélection des artistes et impulsé l’exposition « Turbulences dans les Balkans » (septembre 2017 – juillet 2018 http://www.hallesaintpierre.org/2017/09/04/turbulences-dans-les-balkans/) qui s’est déroulée à la Halle Saint-Pierre.
Manager culturel, elle a conçu et piloté des dispositifs innovants (Roumanie, Macédoine). Investie dans la première édition de la Biennale «Art Encounters » de Timisoara (Roumanie 3-31 octobre 2015 http://2015.artencounters.ro/language/en/), elle a conçu et piloté un dispositif pédagogique complété par un volet jeunes volontaires. Elle a élaboré une série de passeports d’amateurs d’art dédié au jeune public de la maternelle au lycée et supervisé une brigade de jeunes volontaires (70 jeunes de 16 à 26 ans). Une formation en cascade leur a permis de devenir médiateurs culturels pour un mois dans une vingtaine d’espace de la ville. La Biennale a enregistré plus de 20 000 visiteurs dont 5 000 scolaires.
Anouk Lederlé est titulaire d’un Master de Management et de politiques culturelles obtenu à la Chaire UNESCO de l’Université des arts de Belgrade (double diplôme Lyon-Lumières). ). Membre de l’Association des Commissaires d’exposition depuis janvier 2018, elle écrit des textes pour différents catalogues et participe régulièrement au magazine en ligne « Hajde » sur l’actualité culturelle des Balkans.